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Investissement : Pourquoi les femmes battent les hommes à leur propre jeu ?

Contrairement aux idées reçues qui ont la vie dure, les femmes ont de meilleures performances dans leurs investissements que les hommes.

Publié le
21/11/24
, mis à jour le
12/12/24
December 12, 2024

Si les femmes sont passées maitre dans l'art de gérer le budget familial, peu investissent le champs de... l'investissement ! Elle détiennent pourtant 40% de la richesse mondiale mais seulement 15% d'entre elles placent leur argent en Bourse, contre près de 70% des hommes en Europe. Pourtant, les choses changent. Plus nombreuses à diversifier leur épargne et à adopter des stratégies disciplinées, les femmes commencent à inverser la tendance, prouvant qu’elles peuvent non seulement rivaliser, mais souvent surpasser leurs homologues masculins dans l’art de faire fructifier leur patrimoine.

Imaginez deux couples.

D’un côté, Jean-Paul et Monique, un duo typique des années 70. Jean-Paul, costume trois pièces et cigarette vissée au coin de la bouche, archétype de l’homme d’affaires pressé, gère les investissements du ménage d'une manière assez opaque. Il fête ses succès financiers dans ses cercles d’affaires très masculins autour d’un verre de whisky et d’un cigare. Vous l’avez ? Monique, quant à elle, s’occupe du foyer. Elle gère les dépenses quotidiennes du budget familial et n’a jamais eu le temps de comprendre ce que signifient des termes comme « actions », « obligations »,« sicav monétaire » ou « assurance vie ». Elle fait confiance à Jean-Paul qui connaît tout ça beaucoup mieux qu’elle. D’ailleurs régulièrement, il lui fait signer des papiers dont elle ignore parfaitement le contenu. C’est une autre époque, où les rôles étaient bien compartimentés.

De l’autre côté, en 2024, nous avons Alex et Eva. Un couple moderne, partageant volontiers les tâches ménagères, les responsabilités familiales et… la gestion des finances. Eva, analyste de données dans une start-up, adore scruter les courbes et dénicher de bonnes opportunités d’investissement. Elle a compris très tôt les techniques de montages financiers et leur intérêt.  Alex, lui, préfère laisser Eva prendre les commandes : “Elle est tellement plus rigoureuse que moi, pourquoi gâcher cette chance ?”, plaisante-t-il les manettes de sa console de jeux à la main.

Entre Jean-Paul et Monique d’hier, et Alex et Eva d’aujourd’hui, il y a un monde. Mais cette transition ne s’est pas faite sans résistances, et encore aujourd’hui certains clichés persistent dans l’imaginaire collectif.

Jean-Paul et Monique : Quand monsieur “savait tout mieux”

Jean-Paul, dans son rôle d'homme de la maison, incarnait le prototype de l’investisseur paternaliste. “Ma chère, je m’occupe de tout, tu n’as pas à t’inquiéter”, disait-il en se servant un whisky, avant de se plonger dans le journal économique. À cette époque, l’investissement était souvent perçu comme une affaire d’hommes en cravate : risquée, complexe, et nécessitant une certaine audace – des qualités prétendument “masculines”.

Monique, elle, jouait son rôle à la perfection : “Jean-Paul gère les placements, et moi, je fais attention au budget des courses”, expliquait-elle à ses amies autour d’un thé. Mais au fil des années, Monique a commencé à remarquer une étrange corrélation : Jean-Paul aimait beaucoup parler de ses réussites (souvent exagérées) en Bourse, mais il occultait toujours les erreurs coûteuses qu’il préférait garder pour lui.

Et ces erreurs, Monique les a découvertes bien plus tard, en triant des dossiers poussiéreux après le décès de Jean-Paul. Des placements hasardeux, des frais astronomiques, et une gestion qui relevait davantage du délit d’initié et de l’ego que de la raison. Parfois, la stupéfaction laisse place à l'effroi quand Monique s'aperçoit qu'elle est dans une situation financière critique, croulant sous le surendettement, cadeau conjugal d'outre-tombe que Jean-Paul lui fait pour couronner toutes ces années de confiance aveugle !

Alex et Eva : Quand madame prend le lead

Dans le camp de Eva et Alex, la dynamique est radicalement différente. Eva n’a jamais attendu qu’on lui donne la permission de s’intéresser à l’investissement. Dès ses premiers salaires, elle a ouvert un compte-titres et s’est plongée dans des vidéos YouTube sur les ETF et les stratégies long terme.

“Tu devrais t’y mettre aussi, c’est pas compliqué, tu verras”, disait-elle à Alex, qui, honnêtement, était plus intéressé par les jeux vidéos. “J’ai l’impression que c’est ton truc, chérie. Et puis, vu comment tu as géré le crédit pour l’appart, je te fais confiance.”

Au fil du temps, Eva a démontré qu’une approche méthodique, prudente, et axée sur la diversification peut battre des stratégies plus aventureuses. Pendant qu’Alex jouait à deviner les cryptomonnaies “qui allaient exploser”, Eva construisait patiemment un portefeuille diversifié avec des ETF et des actions solides.

Et quand la crise économique est arrivée, c’est Eva qui avait la liquidité et le calme pour investir à des prix avantageux, pendant qu’Alex, paniqué, soldait ses positions pour limiter les pertes.

L’héritage de Jean-Paul et Monique : un poids qui persiste

Malgré des exemples comme celui d’Eva, il est frappant de constater que beaucoup de femmes continuent à reproduire, parfois inconsciemment, le modèle de Monique. La raison ? Une combinaison de facteurs historiques, sociaux, et psychologiques.

Pendant des siècles, les femmes ont été écartées des questions financières, un domaine réservé aux hommes. Cette exclusion a laissé des traces, y compris dans les stéréotypes véhiculés par les médias ou les discours populaires.

Même aujourd’hui, certaines femmes hésitent à s’investir dans… l’investissement. Non pas par manque de capacité, mais parce qu’elles ont été conditionnées à croire que ce n’est pas leur terrain.

Et pourtant, elles sont meilleures

Revenons à Eva. Ce qu’elle illustre n’est pas qu’un cas isolé.

Selon une étude menée sur 4 millions de clients par Trade Republic, les femmes affichent une performance moyenne supérieure à celle des hommes en Bourse, avec une surperformance de 2 % en 2023. Cette statistique, bien plus qu’un simple chiffre, reflète un bouleversement dans le paysage financier, où les stratégies féminines d’investissement s’avèrent non seulement compétitives, mais aussi souvent plus efficaces.

En analysant les données, plusieurs facteurs émergent pour expliquer ce succès : une diversification accrue des portefeuilles (23 %supérieure à celle des hommes), une utilisation plus fréquente des plans d’épargne automatisés (+10 %) et une approche prudente mais disciplinée face aux marchés. Ces stratégies permettent aux femmes d’atténuer les risques et d’optimiser leurs rendements à long terme.

Là où un Jean-Paul, confit de son assurance, cherche à sauter sur l’opportunité du siècle, pour faire un bon coup, une Eva va analyser les risques, comparer les options, et opter pour des placements solides.

Les femmes, de manière générale, diversifient davantage leurs portefeuilles et évitent les paris risqués. Elles sont aussi plus constantes: elles investissent régulièrement, sans céder aux sirènes du market timing ou des tendances éphémères.

Et l’ego dans tout ça ? Chez les hommes, il joue parfois destours. Les études montrent que beaucoup d’investisseurs masculins surévaluent leurs compétences, ce qui les conduit à prendre des décisions impulsives. Les femmes, moins guidées par l’orgueil et la cupidité, se montrent souvent plus rationnelles.

L’avenir : Plus de Evas, moins de Jean-Pauls

Cependant, tout n’est pas encore rose. Les femmes restent sous-représentées dans l’univers de l’investissement : elles commencent à investir environ deux ans plus tard que les hommes et avec un capital initial inférieur de 30 %. Cette disparité s’explique notamment par l’écart salarial persistant entre les sexes et une moindre familiarité avec les produits financiers.

Aujourd’hui, des initiatives émergent pour encourager les femmes à s’impliquer davantage dans l’investissement. Des plateformes dédiées, des communautés en ligne, et même des campagnes éducatives visent à leur montrer que ce domaine n’a rien de mystérieux ou d’inaccessible.

Eva n’a pas seulement pris les rênes de ses propres finances. Elle inspire aussi ses amies, ses collègues, et même Alex, qui commence à réaliser que son approche plus intuitive a ses limites.

Quant à Jean-Paul et Monique, ils restent une leçon vivante: laisser un seul membre du couple gérer tous les investissements, c’est risquer de s’exposer aux biais, aux erreurs, et, parfois, aux désastres financiers.

Mesdames, à vous de jouer !

Ces nouvelles données soulignent un paradoxe : bien que les femmes soient confrontées à des obstacles structurels importants, leur performance en matière d’investissement démontre une efficacité remarquable. Plus qu’un simple constat, ces résultats devraient inciter à repenser les stéréotypes et encourager une plus grande participation des femmes dans le domaine de l’investissement pour combler les inégalités et renforcer leur sécurité financière à long terme.

L’investissement, ce n’est pas une question de genre. C’est une question de méthode, de curiosité, et d’envie. Alors, que vous soyez une Eva déjà bien rodée, ou une Monique qui souhaite prendre les commandes, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

Et messieurs, ne le prenez pas mal, mais peut-être qu’un peu plus d’humilité et de collaboration avec vos Evas vous ferait le plus grand bien. Après tout, pourquoi vous accrocher à votre cigare imaginaire alors qu’un peu de féminité pourrait bien vous aider à construire un avenir plus prospère –ensemble ?

Animé par la mission de rendre la finance et l'économie plus claires et accessibles, Tristan aide à décrypter les tendances complexes et à explorer des voies alternatives pour répondre aux enjeux globaux de demain. Expert en finance durable, économie et transition énergétique, il partage ses analyses pour participer à la prise de conscience des enjeux et au progrès sociétal.

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Investissement : Pourquoi les femmes battent les hommes à leur propre jeu ?

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December 12, 2024
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12/12/24
December 12, 2024

Si les femmes sont passées maitre dans l'art de gérer le budget familial, peu investissent le champs de... l'investissement ! Elle détiennent pourtant 40% de la richesse mondiale mais seulement 15% d'entre elles placent leur argent en Bourse, contre près de 70% des hommes en Europe. Pourtant, les choses changent. Plus nombreuses à diversifier leur épargne et à adopter des stratégies disciplinées, les femmes commencent à inverser la tendance, prouvant qu’elles peuvent non seulement rivaliser, mais souvent surpasser leurs homologues masculins dans l’art de faire fructifier leur patrimoine.

Imaginez deux couples.

D’un côté, Jean-Paul et Monique, un duo typique des années 70. Jean-Paul, costume trois pièces et cigarette vissée au coin de la bouche, archétype de l’homme d’affaires pressé, gère les investissements du ménage d'une manière assez opaque. Il fête ses succès financiers dans ses cercles d’affaires très masculins autour d’un verre de whisky et d’un cigare. Vous l’avez ? Monique, quant à elle, s’occupe du foyer. Elle gère les dépenses quotidiennes du budget familial et n’a jamais eu le temps de comprendre ce que signifient des termes comme « actions », « obligations »,« sicav monétaire » ou « assurance vie ». Elle fait confiance à Jean-Paul qui connaît tout ça beaucoup mieux qu’elle. D’ailleurs régulièrement, il lui fait signer des papiers dont elle ignore parfaitement le contenu. C’est une autre époque, où les rôles étaient bien compartimentés.

De l’autre côté, en 2024, nous avons Alex et Eva. Un couple moderne, partageant volontiers les tâches ménagères, les responsabilités familiales et… la gestion des finances. Eva, analyste de données dans une start-up, adore scruter les courbes et dénicher de bonnes opportunités d’investissement. Elle a compris très tôt les techniques de montages financiers et leur intérêt.  Alex, lui, préfère laisser Eva prendre les commandes : “Elle est tellement plus rigoureuse que moi, pourquoi gâcher cette chance ?”, plaisante-t-il les manettes de sa console de jeux à la main.

Entre Jean-Paul et Monique d’hier, et Alex et Eva d’aujourd’hui, il y a un monde. Mais cette transition ne s’est pas faite sans résistances, et encore aujourd’hui certains clichés persistent dans l’imaginaire collectif.

Jean-Paul et Monique : Quand monsieur “savait tout mieux”

Jean-Paul, dans son rôle d'homme de la maison, incarnait le prototype de l’investisseur paternaliste. “Ma chère, je m’occupe de tout, tu n’as pas à t’inquiéter”, disait-il en se servant un whisky, avant de se plonger dans le journal économique. À cette époque, l’investissement était souvent perçu comme une affaire d’hommes en cravate : risquée, complexe, et nécessitant une certaine audace – des qualités prétendument “masculines”.

Monique, elle, jouait son rôle à la perfection : “Jean-Paul gère les placements, et moi, je fais attention au budget des courses”, expliquait-elle à ses amies autour d’un thé. Mais au fil des années, Monique a commencé à remarquer une étrange corrélation : Jean-Paul aimait beaucoup parler de ses réussites (souvent exagérées) en Bourse, mais il occultait toujours les erreurs coûteuses qu’il préférait garder pour lui.

Et ces erreurs, Monique les a découvertes bien plus tard, en triant des dossiers poussiéreux après le décès de Jean-Paul. Des placements hasardeux, des frais astronomiques, et une gestion qui relevait davantage du délit d’initié et de l’ego que de la raison. Parfois, la stupéfaction laisse place à l'effroi quand Monique s'aperçoit qu'elle est dans une situation financière critique, croulant sous le surendettement, cadeau conjugal d'outre-tombe que Jean-Paul lui fait pour couronner toutes ces années de confiance aveugle !

Alex et Eva : Quand madame prend le lead

Dans le camp de Eva et Alex, la dynamique est radicalement différente. Eva n’a jamais attendu qu’on lui donne la permission de s’intéresser à l’investissement. Dès ses premiers salaires, elle a ouvert un compte-titres et s’est plongée dans des vidéos YouTube sur les ETF et les stratégies long terme.

“Tu devrais t’y mettre aussi, c’est pas compliqué, tu verras”, disait-elle à Alex, qui, honnêtement, était plus intéressé par les jeux vidéos. “J’ai l’impression que c’est ton truc, chérie. Et puis, vu comment tu as géré le crédit pour l’appart, je te fais confiance.”

Au fil du temps, Eva a démontré qu’une approche méthodique, prudente, et axée sur la diversification peut battre des stratégies plus aventureuses. Pendant qu’Alex jouait à deviner les cryptomonnaies “qui allaient exploser”, Eva construisait patiemment un portefeuille diversifié avec des ETF et des actions solides.

Et quand la crise économique est arrivée, c’est Eva qui avait la liquidité et le calme pour investir à des prix avantageux, pendant qu’Alex, paniqué, soldait ses positions pour limiter les pertes.

L’héritage de Jean-Paul et Monique : un poids qui persiste

Malgré des exemples comme celui d’Eva, il est frappant de constater que beaucoup de femmes continuent à reproduire, parfois inconsciemment, le modèle de Monique. La raison ? Une combinaison de facteurs historiques, sociaux, et psychologiques.

Pendant des siècles, les femmes ont été écartées des questions financières, un domaine réservé aux hommes. Cette exclusion a laissé des traces, y compris dans les stéréotypes véhiculés par les médias ou les discours populaires.

Même aujourd’hui, certaines femmes hésitent à s’investir dans… l’investissement. Non pas par manque de capacité, mais parce qu’elles ont été conditionnées à croire que ce n’est pas leur terrain.

Et pourtant, elles sont meilleures

Revenons à Eva. Ce qu’elle illustre n’est pas qu’un cas isolé.

Selon une étude menée sur 4 millions de clients par Trade Republic, les femmes affichent une performance moyenne supérieure à celle des hommes en Bourse, avec une surperformance de 2 % en 2023. Cette statistique, bien plus qu’un simple chiffre, reflète un bouleversement dans le paysage financier, où les stratégies féminines d’investissement s’avèrent non seulement compétitives, mais aussi souvent plus efficaces.

En analysant les données, plusieurs facteurs émergent pour expliquer ce succès : une diversification accrue des portefeuilles (23 %supérieure à celle des hommes), une utilisation plus fréquente des plans d’épargne automatisés (+10 %) et une approche prudente mais disciplinée face aux marchés. Ces stratégies permettent aux femmes d’atténuer les risques et d’optimiser leurs rendements à long terme.

Là où un Jean-Paul, confit de son assurance, cherche à sauter sur l’opportunité du siècle, pour faire un bon coup, une Eva va analyser les risques, comparer les options, et opter pour des placements solides.

Les femmes, de manière générale, diversifient davantage leurs portefeuilles et évitent les paris risqués. Elles sont aussi plus constantes: elles investissent régulièrement, sans céder aux sirènes du market timing ou des tendances éphémères.

Et l’ego dans tout ça ? Chez les hommes, il joue parfois destours. Les études montrent que beaucoup d’investisseurs masculins surévaluent leurs compétences, ce qui les conduit à prendre des décisions impulsives. Les femmes, moins guidées par l’orgueil et la cupidité, se montrent souvent plus rationnelles.

L’avenir : Plus de Evas, moins de Jean-Pauls

Cependant, tout n’est pas encore rose. Les femmes restent sous-représentées dans l’univers de l’investissement : elles commencent à investir environ deux ans plus tard que les hommes et avec un capital initial inférieur de 30 %. Cette disparité s’explique notamment par l’écart salarial persistant entre les sexes et une moindre familiarité avec les produits financiers.

Aujourd’hui, des initiatives émergent pour encourager les femmes à s’impliquer davantage dans l’investissement. Des plateformes dédiées, des communautés en ligne, et même des campagnes éducatives visent à leur montrer que ce domaine n’a rien de mystérieux ou d’inaccessible.

Eva n’a pas seulement pris les rênes de ses propres finances. Elle inspire aussi ses amies, ses collègues, et même Alex, qui commence à réaliser que son approche plus intuitive a ses limites.

Quant à Jean-Paul et Monique, ils restent une leçon vivante: laisser un seul membre du couple gérer tous les investissements, c’est risquer de s’exposer aux biais, aux erreurs, et, parfois, aux désastres financiers.

Mesdames, à vous de jouer !

Ces nouvelles données soulignent un paradoxe : bien que les femmes soient confrontées à des obstacles structurels importants, leur performance en matière d’investissement démontre une efficacité remarquable. Plus qu’un simple constat, ces résultats devraient inciter à repenser les stéréotypes et encourager une plus grande participation des femmes dans le domaine de l’investissement pour combler les inégalités et renforcer leur sécurité financière à long terme.

L’investissement, ce n’est pas une question de genre. C’est une question de méthode, de curiosité, et d’envie. Alors, que vous soyez une Eva déjà bien rodée, ou une Monique qui souhaite prendre les commandes, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

Et messieurs, ne le prenez pas mal, mais peut-être qu’un peu plus d’humilité et de collaboration avec vos Evas vous ferait le plus grand bien. Après tout, pourquoi vous accrocher à votre cigare imaginaire alors qu’un peu de féminité pourrait bien vous aider à construire un avenir plus prospère –ensemble ?

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